Villiers de d’Isle-Adam et Michel Houellebecq ont ciblé les tensions de leur so-ciété pour en dévoiler les tabous linguistiques et se rapprochent par le méta-langage techniciste et la polyphonie du réel.
L’essai offre une lecture de l’Oedipe Roi de Sophocle qui se concentre d’abord sur la question du rapport qui lie sens et non-sens. L’histoire d’OEdipe est ainsi lue comme l’histoire d’un sens qui se révèle brisé, contradictoire et impossible à cueillir une fois pour toutes. Sophocle met en scène une tragédie du pouvoir qui est, en même temps, une tragédie de la connaissance. Dans un cas comme dans l’autre, la tragédie montre la faillibilité de l’héros : son incapacité à donner un ordre définitif au chaos de l’existence. De ce point de vue, la faute d’OEdipe consiste en son logocentrisme.
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