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Dans ce texte je me propose de sonder la limite ou l’illimité des frontières des Soixante-dix nations, nations au-delà de nations peut-être, afin de comprendre si cette locution utilisée par Levinas et par les docteurs talmudiques peut s’étendre, peut s’entendre au-delà de l'Europe. Mais cela veux dire principalement non tant tracer des frontières sur une mappe qui n’est plus celle des anciens hébreux et des déchiffreurs talmudiques, quant s’interroger sur l’extensibilité et la traductibilité de la « difficile universalité » d’une fraternité humaine où la notion de l’humain contemple, pour tous les hommes tentés où inspirés selon, un « humanisme de l’autre homme ».